Julien, août 2013 à Lacanau
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Julien à Lacanau fin août 2013
Yan à Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013 : Didier, Philippe et Pierre
Championnat d'Europe de Yole-OK 2013 à Carnac
Erik, Lacanau fin août 2013
Matthieu au Championnat d'Europe de Yole-OK 2013 à Carnac
Jean-Claude, août 2013 à Lacanau
Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013
Frédéric, Lacanau
Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013
Lacanau fin août 2013
Championnat du Monde de Yole-OK 2013 en Thaïlande
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
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Sanary, Mai 2014
Sanary, Mai 2014
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Le Der 2014
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CR du Championnat du monde de Yole-OK 2016

Saint-Pierre-Quiberon du 23 au 29 juillet 2016
lundi 22 août 2016.


Départ du championnat du Monde de Yole-OK 2016

Chaque année, l’été est consacré à un grand championnat, souvent fin août, souvent quand ma femme reprend le travail… mais depuis un an, je lui vante le championnat du monde de Yole fin juillet pour que nous puissions, enfin, le vivre ensemble, en souvenir du bon vieux temps où nous écumions en équipage tous les championnats de France et de Navarre. Un an que je lui dis qu’enfin, nous ne traverserons pas la France ou l’Europe, un an que je bloque les dates en priant qu’il fasse beau, qu’on en parle. Nous avons écourté notre traditionnelle croisière en habitable pour y être…
Jean-Claude en mode survie (c'était la manche de piaule)
Quatre Yolistes se sont retrouvés en juin pour une journée de stage préparatoire : Alain, Frédéric, Noël et moi. Là nous avons appris les difficultés que rencontrait l’organisateur : plus de commissaire aux résultats et défection d’un jaugeur dans la série. Du coup, je propose la candidature de ma moitié, habituée à FREG, sujet récurrent de nos conversations à table (si, si, je vous assure..). Et je lui vante l’intérêt d’être logée sur place, de ne pas avoir à faire de repas… mais nous aurons quelques surprises une fois sur place…Et comme il manque un jaugeur, qu’à cela ne tienne, me voilà propulsé jaugeur en formation !

Nous débarquons donc la veille de la jauge à l’ENV, sous le soleil, pendant la fin du championnat du monde des Open bic. Des jeunes partout, de la musique, de l’ambiance, un bar bien achalandé toute la journée, des glaces pour se rafraichir, des stands pour s’offrir des crêpes bretonnes : Super ! Mais rien de tout cela pour notre championnat. Dommage !

Nous faisons la connaissance d’Alain BUJEAUD, jaugeur en chef, rigoureux et très sympathique qui organise avec efficacité les ateliers de jauge pour que les coureurs contrôlent leur bateau en autonomie. J’assure avec Noël MASSERON, henri BERANGER et Bernard COURSIERES l’aide pour la jauge des voiles et Voahanguy BUJEAUD, cheville ouvrière du dispositif, assure le suivi et le contrôle du passage des concurrents. Ces modalités de jauge ont été appréciées de tous : rapides, elles responsabilisent les coureurs en nous permettant de mieux connaitre les règles.

L’inscription a lieu au club organisateur, la Société des Régates de Saint Pierre Quiberon (SRSP), qui a délégué la mise en œuvre à l’ENVSN. Un peu de cafouillage dans les inscriptions (faut-il d’abord commencer par la jauge sur place ou par aller au club à 500 mètres en passant par la plage ? qui a les stickers de la jauge , arrivés 24 heures plus tard ? quel est l’âge d’un master, d’un junior, d’un vétéran ? ) et des fiches d’inscription à renseigner manuellement sur place avec toutes les difficultés de relecture des noms des coureurs étrangers, des noms des clubs …. L’effervescence a du bon, l’ambiance est collaborative. Tout le monde s’y met pour essayer de faire au mieux. Mais Sylvie aura besoin de rester devant l’ordinateur pendant les 3 jours précédents la première manche pour renseigner et corriger sans cesse la liste des inscrits. Mais faire et défaire fait partie du boulot ! Il faut dire que les Australiens ont eu une bien mauvaise surprise : le container avec leurs bateaux est resté bloqué en Malaisie ! Donc solidarité oblige : français, anglais et allemand se sont débrouillés pour prêter des Yoles pour les infortunés champions. Ce beau geste a eu des conséquences sur les numéros des voiles : australien courant avec des voiles GBR, avec des numéros modifiés après la première course, avec des échanges entre coureurs. Mais le comité de course a fait preuve de rigueur et de bienveillance et … Sylvie a fait et refait !

De la régulation et de la patience, il en a fallu ! Notre semaine en amoureux a été des plus originales : pas de chambre double pour nous mais deux chambres simples dans le même bâtiment ! J’ai donc invité Sylvie dans ma chambre le soir avant que chacun regagne ses pénates dans la sienne, la nuit tombée, discrètement ! Comme les jeunes amoureux… Pour les repas, nous avons été surpris, comme tous les coureurs : peu de choses à manger sous prétexte que la cuisine fermait la semaine suivante : Semoule sans viande, repas identiques tous les jours, le bar fermé dans la journée, les bières payantes, le repas coureurs à 35 euros (un vrai scandale), absence de musique et d’animations comme lors de l’Open bic. Mais heureusement, tout le monde a pris le parti d’en rire ! Et les français ont essayé d’expliquer aux étrangers les subtilités de l’administration française. L’ENVSN n’est qu’un prestataire et facture chaque prestation (sonorisation, animation, etc.) et les bénévoles du club ne sont pas nombreux pour assurer une telle rencontre, malgré leur bonne volonté. Dommage quand même pour un championnat du monde et pour l’image de la France !

Pour autant, les français ont su se retrouver autour de soirées pizza ou barbecue pour partager les émotions de la journée. Et Michel DUCLOT et son équipe de la SRSP ont accueilli tous les coureurs avec du vin pétillant, des rillettes et du foie gras pour un début de championnat prometteur ! Car sur l’eau, ce fut un régal ! Le président du comité Jean Pierre EVRARD a fait courir les 10 courses programmées avec succès pour les 107 participants dont 3 féminines ; 10 nations étaient représentées (AUS, BEL, DEN, FRA, GBR, GER, NED, NZL, POL, SWE). Les conditions de courses ont été très bonnes : 2 courses ventées (15 à 23 nœuds), 7 par vent médium, la dernière course par petit temps.

Alain RENOUX a démarré très fort à la manche d’entrainement en étant toujours dans les 15 à 20 premiers. Jean Pierre GAILES, bloqué par une sciatique, a tenu à faire le déplacement de Cannes pour soutenir les 12 français en lice. La première manche, bien ventée, a été terrible pour Noël MASSERON : un pied de mât cassé, pas de chance et du coup, les deux premières manches non validées ! Mais une superbe place de 23ème à la neuvième manche. Si Guillaume DE KERVENOAEL préférait s’éclater en surf sur les plages voisines, le jeune Florent DELACOURT a tenté sa chance avec une vieille Yole et un mât alu. Même s’il n’a pas fini de manches dans les temps, il a donné la main à chacun des coureurs français pour la mise à l’eau ou la remontée des remorques ! Salué à la remise des prix par le président de l’association, il a été accueilli et encouragé avec beaucoup de sympathie par tous.
Patrick en course
L’anglais Jim HUNT a dominé le championnat avec seulement 22 points et deux victoires de manches et garde son titre de champion du monde. Il est aussi le premier vétéran. Le Danois Jorgan SVENDSEN et l’anglais Charlie CUMBLEY ont bataillé pour la seconde et la troisième place avec respectivement 41 et 49 points en remportant chacun deux courses aussi. Le Suédois Mats CAAP, champion du Monde en 1987, de retour à la Yole-OK après plus une très longue absence, finit 4ème et premier master avec lui aussi une manche gagnée. Mais sur les dix courses, le suédois Jonas BORJESSON, 26ème, a réussit à remporter la 9ème course. Il faut dire que cette 9ème course restera dans les annales, les français se sont fait remarquer : Frédéric Lamarque 13 ème, Julien DEJUGNAT 16ème, Noël 23ème, et moi-même 24ème après un passage de la première bouée au près 8ème, juste devant Frédéric. Rémi BLANDUREAU remonte à la 51ème place, Bernard COURSIERES 59ème, Erik DUBREUIL 66ème, et Henri BERENGER 70ème.

Le comité de course a fait un travail remarquable, apprécié de tous. Les coureurs étrangers ont été surpris par des lignes de départ légèrement favorables bâbord qui permettaient heureusement l’étalement de la flotte et l’équité de tous. Plusieurs rappels généraux et de nombreux départs sous pavillon noir ont calmé les ardeurs de certains coureurs, prêts à en découdre au plus vite.
Julien, 1er Français, 40e au général.
Finalement, Julien termine premier français à la 40ème place, devant Alain RENOUX 53ème et moi-même 57ème avec plus de 100 points d’écart. Ce fut un très beau championnat sur l’eau mais nous avons tous été déçus par l’accueil à terre, qui n’était pas à la hauteur d’un championnat du monde. Saluons cependant les efforts de notre président, Frédéric LAMARQUE, pour avoir tout fait pour rattraper les choses dans la mesure de ses possibilités et l’aide de Sylvie qui, en petite main, à mis de l’huile dans les rouages !



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