Grand Prix de l’Armistice 2006
1ère manche :
Un bon vent nous accueille pour le début de cette dernière grande épreuve de l’année. Force 5 à 6. Météo bien plus fraiche qu’en début de semaine, heureusement l’eau est encore étonnamment chaude.
Nous sommes 3 sur la ligne de départ, Frédéric, Alain, et Arnaud venu de Toulouse et qui découvre pour la première fois la Yole-OK. Alain n’ayant pas lu les IC prends le départ avec les Finns. Nous ne sommes plus que 2 à prendre le départ. Après quelques dessalages à la bouée de largue, Arnaud et Alain rentrent directement à la plage. Je suis le seul à terminer la course.
Le vent continuant à monter, le comité de course nous renvoie à terre.
2ème manche :
Les 5 Yolistes ont enfilé leur néoprène, mais que le vent semble fort ! Force 4 à 5 pour aujourd’hui. Finalement Arnaud, Olivier et Alain se rhabillent. Yann arrivant un peu tard sur l’eau, je prends le départ seul, Yann me rejoint sur le parcours me permettant d’améliorer les réglages du bateau, et faire un meilleur cap, le clapot étant très léger.
3ème manche :
Nous sommes donc 2 à courir, je passe le premier triangle en tête, et Yann nous fait une belle démonstration d’empannage réussi, avant de se prendre le bateau sur la gueule. Je finis donc avec une avance confortable. Il nous raconteras plus tard son secret : se couvrir d’un beau bonnet de laine, empanner, laisser l’écoute de GV caresser le bonnet, se retrouver avec le bonnet sur les yeux au mauvais moment. Une fois à l’eau, récupérer son bonnet fétiche avant de s’occuper du bateau.
4ème manche :
A peu près le même scénario que la manche précédente. La température étant bien fraiche nous rentrons bien refroidis au club.
Un bon Force 4. Nous attendons le CR du 3ème, Alain qui était sur l’eau pour les 3 manches du samedi et les 2 premières manches du dimanche (c’est la tradition chez nous de laisser le Compte-rendu au 3ème)
5ème manche (Par Alain) :
Joie, miracle et allégresse, l’ensemble des inscrits de la série sont sur la ligne de départ. Dès le début le classement représente l’ancienneté dans la série : Frédéric mène les débats suivi de Yann, Olivier, Alain votre serviteur et Arnaud. Les positions semblent figées jusqu’à la dernière remontée au près ou Olivier laisse gîter de plus en plus la yole et se fait passer de 30 centimètres sur la ligne d’arrivée. Est ce que les sangles de rappel de FINN, larges et molletonnées, qu’il a récemment fait poser sur son bateau ne seraient pas payées ?
6ème manche (Par Alain) :
Olivier fatigué rentre au port et nous laisse nous expliquer sans lui. Le classement précédent se répète.
7ème manche (Par Alain) :
Arnaud plus frigorifié que les autres rentre et ne prends pas le départ. Le classement semble immuable. Yann peut rentrer changer le scotch qu’il avait posé le matin même pour étancher sa coque.
8ème manche : manche (Par Alain) :
Enfin un vent force 2 bien plus faible que la veille va permettre aux poids légers de s’exprimer. Frédéric, Yann, Arnaud et Alain sont sur la ligne. Frédéric prends la tête durant le premier triangle durant lequel Alain le suit. Yann et Arnaud sont distancés. Le nouveau scotch de Yann ne tient pas et ce dernier est contraint d’abandonner. Lors de la deuxième remontée au vent, un meilleur cap à vitesse constante me permet de prendre la tête de la manche. Arnaud étant suffisamment loin, je vais pouvoir faire un marquage digne de la coupe AMERICA pour garder l’avantage. Quel joie de se battre avec Frédéric.
9ème manche (Par Alain) :
Le poids des mots, le choc des bateaux :
Je suis hyper motivé. C’est bien connu la victoire donne des ailes. Finies les courbatures et le froid, cette fois ci vous allez voir ce que vous allez voir. Frédéric fait un premier bord de près et me prends l’avantage. Il va falloir batailler sévère, profiter de chaque adonnante et enchaîner les virements de bords pour combler l’écart et le dépasser. Un cafouillage de sa part lors d’un virement me permet de reprendre quelques mètres et me donne encore plus la gniac. Le dernier bord de près est bien entamé, la tension est à son maximum. Il s’agit de ne pas faire une seule erreur et de pousser Frédéric à la faute.
Je suis tribord amure, le vent a légèrement augmenté et je gîte un peu malgré mon rappel en planche de telle sorte que je ne vois pas ce qui se profile sous mon vent. Un bruit, un coup de rein pour mettre le bateau à plat et voir ce qui se passe et Horreur un 590 bâbord amure arrive lancé. Il est trop tard, je le hèle, entame la manœuvre d’évitement mais le choc est inévitable. Le banc de rappel bâbord est enfoncé, la barre tordue, un aiguillot de safran arraché et l’autre tordu. Ce n’est pas raisonnable de continuer la manche, tant pis pour la deuxième place au général et à moi l’honneur du comte rendu.
10ème manche :
J’accompagne Arnaud sur la dernière manche, l’aidant un peu à mieux régler sa voile au près. Résultat par force 2, j’ai du mal à le suivre et il fait un super cap. Je le reprends sur le dernier près, le vent étant monté d’un cran.