Open de France 2007

C’est l’été à Douarnenez !

Toute l’élite française de la Yole-OK s’était donné rendez-vous à Douarnenez pour ce petit Open de France 2007 : seulement 81 bateaux suite à une organisation tardive et une météo peu encourageante.

Vendredi 27 Juillet

Premier jour bien humide, temps gris, une première manche courue par force 4 à 5, une seconde qui se termine à 6. Parcours de type losange, très pratiques pour le comité de course, mais moins avantageux pour nous car l’arrivée se fait au largue. Il nous manque un bord de près par rapport à un classique olympique.

Frédéric (8^e) emporte la première manche devant Noël (14^e). Noël se baigne 2 fois dans cette manche au largue.
Entre les 2 manches, c’est Frédéric qui s’entraîne avec succès au dessalage. Les temps d’attente pour démarrer une manche nous paraissent bien longs sur l’eau.

La seconde manche est emportée par Noël qui nous fait une belle 4^e place devant Frédéric (10^e) malgré 2 dessalages de plus sur le premier vent arrière.

Jacques est 3^e sur ces 2 manches et a quelque mal à avoir une bonne vitesse sur les bords de largue.

Maxime fait 4e à la première manche et abandonne dans la seconde comme de nombreux équipages.

La mer est assez formée, houle + clapot désordonnés qui nous a valu quelques plongeons de l’étrave dans les vagues au largue se terminant souvent par un dessalage forcé.

Olivier en avait marre d’attendre le départ de la manche et n’a pas couru ces 2 manches.

Samedi 28 Juillet

Enfin du beau temps ! 3 belles manches courues par un vent de force 3 à 4. Frédéric (7^e) emporte la première manche devant Noël (11^e) très régulier dans ce médium. Olivier est dans ces talons (14^e) et signe une belle 3^e place devant Jacques suivi un peu plus loin par Maxime. Le vent a été un peu capricieux pendant cette manche avant de s’établir avec près de 90° d’écart. Le bord final se fait au près serré.

A la 4^e manche, Frédéric tente un départ babord en compagnie de Vincent Pham (lui sur Europe) et croise devant toute la flotte au premier bord de près. Une super place de 2^e en compensé, donc 1^ère Yole-OK, toujours suivi par Noël encore à la 11^e place, puis viennent Olivier, Jacques et Maxime.

A la 5^e manche, le départ babord n’est plus du tout payant, dommage pour Frédéric et Noël qui partent de ce bord là. Noêl reprend le dessus avec une place de 12^e suivie par Frédéric (13^e), Jacques (15^e), Olivier (19^e et Maxime (23^e).

Dimanche 29 Juillet

Un BMS ayant été donné la veille au soir, le vent reste assez fort avec une mer très formée. Le vent souffle à 25 noeuds et le comité de course préfère annuler les dernières manches. Le temps est de nouveau gris et pluvieux, et un dauphin vient nous saluer dans le port.

Dauphin

Animation à terre

Le vendredi soir un apéritif très copieux nous a été offert par le club et la ville de Douarnenez.
Le samedi soir, un diner était offert au Gymnase Jules Verne, très bien avec pour une fois des vins de qualité. Un groupe animait la fin de la soirée pour les quelques courageux encore en forme après 2 jours de voile bien ventés.
Plus de distribution de trophées FFV comme dans le passé.

La remise des prix n’ayant été avancée que de 16h30 à 16h00 malgré l’annulation des courses le dimanche, je n’ai pu y assister, préférant comme bon nombre de concurrents prendre la route 3 à 4 heures plus tôt afin de rentrer à une heure raisonnable. Ce sont surtout les quillards qui ont du être présents, le gruttage de leurs bateaux ne commençant qu’à 14h.

Bilan

Toujours les mêmes devant ! Olivier a bien progressé ces derniers temps, son matériel parfaitement préparé par Paris-Voile (mât carbone Selden et voile North), est un atout qui lui permet de terminer devant Maxime.
Frédéric navigue toujours avec son mât carbone de finn Carbonspar, un peu mou dans le bas mais avec une tête bien souple associé a une vielle voile North toujours assez efficace.
Noël a lui aussi un mât carbone de Finn (un ceilidh) mais avec une tête un peu trop raide.
Jacques roule lui aussi au carbone, mais est toujours faché avec la mer. Maxime était le seul en mât alu avec Alain qui n’a pu se mesurer aux autres yolistes faute d’une bonne préparation matérielle.

Un 6^e Yoliste local était là : Alain, sur une Yole-OK Guindé en fort mauvais état (pont décollé). Son pied de mât l’ayant laché avant le départ de la première manche, il n’a pas pu réparer à temps pour les autres manches. Une partie du pont s’est déchirée. Cela aurait pu être pire s’il avait cassé à la 2^e manche, le vent étant monté au dessus de force 6 avec une mer très formée, l’étanchéité de son bateau datant de l’époque où les Yoles-OK se rapprochaient davantage des submersibles.

Une liaison pont-coque peu enviable. Notez la finition antiquaire du liston.

Au niveau du parcours, je m’attendais à pire, c’est supportable. Mais le parcours olympique reste roi pour la Yole-OK. 4 départs sur le même parcours, ça me semble beaucoup, cela génère des temps d’attente importants entre chaque manche pour chaque série.
Pas de changement de bouée quand le vent tourne, là, c’est franchement exagéré. La ligne de départ était heureusement très bien plantée.
Les frais d’inscription augmentent d’année en année ; il serait bon que la qualité de l’organisation des régates de l’Open de France ne baisse pas. Pour 11 € de plus mais aussi une journée de régate en plus on a ce que l’on fait de mieux au grand prix de l’armistice. L’Open de France de Douarnenez en 2003 m’avait laissé un bien meilleur souvenir.

Le classement des Yolistes :