L’Entrée :
La jauge, déjà un bon morceau, démontage de nos dérives, passage au gabarit ( jig ) mesures au millimètre, pesée des bateaux, mesure des appendices, jauge des mâts. Il ne reste plus que les voiles à jauger .
Plat :
L’entraînement, copieux avec ses speed-test, empannages, virements et vidéo. Il y avait 2 groupes de niveaux, je ne peux juger du résultat de cet entraînement étant l’initiateur de celui ci.
Il apparaît toutefois que la vidéo est un outil indispensable et que même la pluie du premier jour n’a pas freiné l’engagement de nos yolistes. Peut être pourra t’on renouveler ceçi avant la régate de fin août à Lacanau, si nous avons de la demande. En tous les cas c’est le premier véritable entraînement réalisé dans la série depuis.........longtemps.
Dessert :
La régate, certains sont passés directement au dessert. Je m’excuse par avance du compte rendu un peu succint car vu de ma Yole, je manquais de références au prés n’ayant pas de yole compétitive pour m’étalonner à moins de 300 km et je n’ayant suivi les entraînement que de la sécu, ce qui n’est pas le meilleur moyen de se régler.
Donc samedi speed-test durant la régate, une baignade pour un hale-bas oublié et en fin de journée une place de 10e avec 26 points ( abandon dans la dernière manche j’ai surveillé les ressalages de Michel Pacel, qui s’est très bien comporté à ces occasions.
Dimanche j’ai régaté sans me soucier de rien, car le vent trop changeant rendait toute tentative de speed-test impossible, j’ai donc navigué comme je le fais en midi-pyrénées. Mais dans les bords de près, je sentais le bateau lourd, donc j’essayais de faire au mieux, mais je n’étais pas vraiment disponible pour regarder en dehors du bateau . Le portant par contre allait bien. J’ai du attendre la fin de la régate lors du retour au club pour être à l’écoute de mon bateau et alors sans pression trouver que c’était ma position dans le bateau qui n’était pas bonne. Un peu tard certes, mais je ne suis pas venu pour rien et cela montre encore que les réglages se travaillent hors régate en entraînement car en étant sans pression on est plus à l’écoute des réactions du bateau.
Cette régate à été marquée par la bonne vitesse d’Alain Renoux ( merci Raymond durant les speed-test), bon départ, très régulier la plus mauvaise manche est une manche de 4 avec 5 manches gagnées. Dejugnat Julien nous a offert le même type de navigation avec 2 manches gagnées et une plus mauvaise manche de 11 mais si l’on retire celle là, c’est une manche de 3 qui est la plus mauvaise.
Raymond Dodard qui me refile le compte rendu car c’est lui qui est 3 ( petit arrangement entre amis ). Il représente pour nous la référence qui nous permet de penser que nous avons 3 bateaux qui peuvent viser la première moitié du classement sur l’Européen, auxquels je rajoute Charpentier Jean-Jacques qui n’a pu régater que le samedi mais qui a démontré tout son potentiel. ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps.
Mais une forte présence française en nombre sera tout aussi importante. Didier Soulies quand la brise souffle avec 4 manches dans les 5, Nous avons ensuite un bon groupe de bateaux qui sur certaines manches sont dans le coup mais manquent de régularité on peut noter Jean Claude Lidon avec une manche de 3 et de 4 et un très beau vernis. Ensuite un groupe en apprentissage ce qui démontre tout l’attrait de notre série ainsi que le travail fait à Angoulème.
Yan