La poisse !

Les photos viennent du compte Facebook d’Henri Berenger et le podium de celui de Jean-Pierre Gailes

Avec 1 Renoux, 2 Jugnat, et 3 Petetin, je me sentais à l’abri de cette 3^e place synonyme de compte-rendu. De plus mes performances de dernière zone lors de l’Open de France à Cazaux étaient là pour me conforter.

Déjà la course avant la course, même pas eu le temps de souffler et m’entraîner, ayant décidé, suite à la casse de l’étambrai de ma yole du siècle dernier, de mettre en service ma nouvelle Yole, d’au moins un an sa cadette, mais originaire du cercle arctique.

J’ai donc décidé de m’occuper de ma belle suédoise encore toute jeune, bientôt la quarantaine, âge mur pour une yole, et de proposer à son aînée quelques nombreuses séances de lifting bien méritées. Les planches de Charles sont déjà en salle d’opération et ont largement eu le temps de sécher (le lifting était prévu depuis quelques temps).

Donc opération pied de mât pour éliminer le gros chicot en alu stratifié dans la coque, à réglage fixe et le remplacer par une bonne planche de CP. Recherche du centre de la coque, perçage, pose du mât et recherche des positions mini-maxi (quête possible de 6.00 à 6.25 avec un arrière de mât à 3.27). Résultat : le mât penche sur un bord !
Donc 2 bonnes journées passées à bien centrer le nouveau pied de mât (non définitif, à valider sur un sol plat comme le hangar du club) + fabrication de la bague d’étambrai, des diverses cales. Remise en place de la très belle barre d’écoute d’époque : une Grateau avec ses 8 galets. Puis pose d’un accastillage minimaliste (Hale-bas et dérive au centre, réglages de voile côté tribord, réglage central de la barre d’écoute et pose des sangles sur du profilé alu très sympa trouvé chez le bricomachin du quartier (Poignée en aluminium argenté, 40x13x18 mm qui fait 2 mm d’épaisseur) mais sans réglage en course pour l’instant.

Vendredi 25 août

Déjeuner à l’étage devant ce qui va devenir notre club-house, notre accès à la Conche étant maintenant du passé quelque soit la saison.

Un petit vent sympa mais pas bien fort nous accueille sur le lac. C’est pas du petit temps, mais pas loin, un peu de rappel de temps en temps. Le parcours a changé : un triangle + une remontée et arrivée au vent arrière sur la ligne de départ. Nous sommes quelques uns à nous poser la question de la bouée n°3 sur les 2 premières manches et finalement elle n’est pas dans le parcours final. Tim finit premier, suivi de Julien, ma pomme et Alain. Tim étant OCS je me retrouve second.
Seconde manche Tim finit en tête, moi 2 et Julien 3, Alain n’étant jamais très loin.
Au cours de ces 2 manches, le vent est assez irrégulier, il semble qu’il faille tirer plutôt à terre et prendre son temps pour virer dans les refusantes afin d’avoir le meilleur angle possible après virement.
La 3^e manche est un peu plus ventée, tout le monde au rappel et moins d’exubérance dans les variations du vent. C’est la journée Poulidor pour moi.
Didier nous fait le plus beau départ de la journée, sous pavillon noir ! mais 1 minute trop tôt.

Samedi 26 août

Le vent tarde à se lever, mais vers 15h30 tout le monde est à l’eau pour tirer quelques bords. Pour le comité le vent parait mal établi et finalement nous courrons une manche un peu tard dans des conditions encore moins bonnes avec un vent faiblissant sur l’arrivée. Dans ces conditions, Tim passe premier, Julien second, suivi par Jean-Louis et Alain.

A suivi le traditionnel dîner du samedi soir, fort réussi grâce à Badette.

Dimanche 27 août

Windfinder nous annonçait 10 nœuds à 11h00. En réalité pétole à 11h00. Le comité de course prend la sage décision de passer aux résultats.
Tout le monde prépare les bateaux pour le retour et nous nous retrouvons une dernière fois pour terminer les restes de la super paella de la veille.