L’entrainement
Nous avons commencé les festivités 2 jours avant par 2 jours d’entrainement à 3 bateaux :
– Didier Soulié sur sa coque O’ Donnell (je précise sur laquelle, maintenant qu’il vient de récupérer une très belle Kjolhede des années 1970-1980 en plus de son Henriksen originale)
– Alain Renoux sur sa coque Hein d’un age certain (idem pour lui, coque Fauroux en chantier, coque Avionnex en réserve (que du 30 ans d’âge minimum)
– Enfin votre serviteur Frédéric Lamarque, sur sa coque amateur Y.Labbé (dans les 37 ans aussi en attendant de tester sa nouvelle Hylander qui n’en a que 35 !)
Le tout équipé des mats les plus modernes 100% carbone. Comme quoi si vous en avez marre de la course à l’armement, venez nous voir, il n’y a que la voile à renouveler tous les 1 à 2 ans.
Un temps superbe, premier jour 20 noeuds établis avec des claques proches des 30, des rotations proches des 30 aussi (mais en degrés) par un vent de W/NW très irrégulier.
Second jour dans des conditions plus clémentes, 15-20 noeuds de N/NW régulier par rapport à la veille. On s’est permis de faire des empannages le second jour et de se baigner un, peu dans une eau un peu fraiche mais pas trop.
La régate
Vent plus médium pour le premier jour de régate, je continue mon apprentissage du sur place au bateau comité (encore beaucoup de travail à accomplir, surtout sur la phase de lancement du bateau, mais des départs au pire moyens.)
Parcours triangle canaulais (évolution régionale du parcours olympique) lancé dès 11h du matin.
Mes souvenirs de la première manche se résument au dernier vent arrière, à la poursuite de Julien Dejugnat (qui empruntait le bateau de Jean-Claude Lidon : Coque Hein, mais surtout mât carbone magique de Nouvelle Zélande) qui voulant pousser son vent arrière aux limites du raisonnable s’offre un bain (c’est pas le premier à jouer au con alors qu’il est largement en tête ...) Donc sa plus mauvaise manche !
La suite : une belle bagarre à la tête de la course entre les habitués du plan d’eau de Saint-Yriex (Oui encore ce fameux plan d’eau qui forme les champions du tour du monde comme François Gabart). Second jour avec des vents plus faibles, premier départ reporté à 14h en attente du vent.
Nous avons eu le plaisir de régater avec Cyril Richard venu avec son Moth Europe (Classé avec les Ind) avec qui on a pu se bagarrer assez souvent.
Jean-Francis Pons étrainait son mât carbone de chez Synergy, très joli mât, et a commencé à délaisser le ramassage des bouées pour le confier à d’autres concurrents. Preuve que le matos compte tout de même pas mal dans nos régates, surtout le mât !