Un podium plein de signification :
Frederic Loof n’a pas laissé longtemps planer le doute sur ses intentions sur ce championnat .
Le matin des deux dernières manches les jeux étaient déjà faits et Freddy a laissé ses concurrents directs s’empoigner sans lui au cours de la deuxième manche …
Dominateur !
Valerian Lebrun n’est lui pas venu en touriste . Tout au long du championnat il a imprimé sa marque et cette deuxième place sur le podium ne pouvait logiquement pas lui échapper .
Bravo l’athlète .
La classe française doit prendre conscience qu’avec Valerian , elle tient le moteur de la remise à niveau des Français en Yole Ok . Espérons que les autorités françaises sauront apprécier l’exploit à sa juste valeur .
Thomas Hansson Mild , n’avait aucune certitude en ce Mardi matin , dernier jour du Championnat . Ils étaient plusieurs à pouvoir prétendre se hisser sur cette troisième place du podium , les Peterssen, De Vries , parmi le top ten des prestigieux titulaires de divers tire européens et mondiaux .
Thomas a réglé l’affaire avec classe …
Un européen d’un niveau toujours plus élevé , tant par la participation que par les conditions exceptionnellement sélectives , bien que la météo de Kiel a été plus clémente que ce que l’on pouvait craindre : medium , plus ou moins soutenu avec un clapot correspondant qui parfois pouvait vous remplir le cockpit …
Une organisation exceptionnelle , un rythme éprouvant pour beaucoup , mais au final , une vraie réussite .
Et les Français dans tout ça ?
Une représentation assez réduite , ; pas facile d’aller si loin pour quatre jours de régate .
Mais la tournée nordique des amis Lidon et Renoux a bien facilité les choses / un beau camping car a pu héberger Julien et Henri , dans la meilleure des ambiances .
Pour les résultats :
Pour Valérian tout a été dit , il ne reste qu’à continuer d’être le fer de lance de la Yole française .
Julien reste le meilleur représentant après Valérian .
Alain a un peu « subi » mais a montré à plusieurs reprises sa ténacité .
Quand à Jean Claude et Henri , ils n’ont pas vraiment joué dans la cour des grands et chacun sait pourquoi .
En tout cas pour ceux qui y étaient ça restera « quelque chose ! »
Henri Berenger