L’empannage à l’australienne
Spectaculaire, mais si facile !
- Empannage à l’australienne par force 5 à 6.
- Hourtin, Grand Prix de l’armistice 2006 : Au fond Yann avec son bonnet en laine.
Critique de la photo :
– Vent de Force 6 à Hourtin, facile car très faible clapot.
– Le bateau est très à plat lors de l’empannage
– La visibilité reste excellente tout au long de la manoeuvre
– Les pieds sont déjà dans les sangles pour attaquer le second bord de largue.
– Le cul du bateau est dans l’eau => frein important, mais assez négligeable par ce temps là, et sans doute compensé par la vitesse de redémarrage.
Il y a sans doute un travail faisable sur la position longitudinale des fesses dans le bateau : on voit bien que les genoux sont au niveau de la section 2, il doit être possible d’avoir les fesses plus en avant et donc du coup de moins déséquilibrer le bateau en longitudinal.
– lacher juste assez de hale-bas pour que la bôme passe bien au dessus des cuisses, voire du gilet une fois allongé sur le tableau arrière.
– une fois au delà du vent arrière, passer debout sous le vent près à crocheter les sangles avec les pieds .
– abattre
– s’alonger sur le tableau arrière sous le vent, continuer à abattre.
– bien abattre ! sinon plouf avant l’empannage !
– laisser la bôme passer, le bout passe au niveau du ventre.
– le bateau se retrouve contregité sur le nouveau bord, donc aucun risque de crocheter la bôme dans l’eau.
– reborder, et c’est reparti pour un planning d’enfer.
La manoeuvre est d’autant mieux réussie, que l’on s’allonge au bon moment, c’est à dire quand le haut de la voile prend à contre : c’est toujours le haut de la voile qui commence à empanner, d’autant plus sensible que le hale-bas est relaché.